Des moustiques genetiquement modifies pour lutter contre la dengue

Au Brésil, la dengue, maladie virale transmise par le moustique tigre, a touché près d’un demi-million de personnes depuis le début de l’année. Face à cette situation, le ministère de la Santé brésilien a décidé de produire à grande échelle des moustiques génétiquement modifiés afin de combattre le vecteur de la maladie.

La dengue a déjà frappé plus d’un demi-million de personnes au Brésil depuis le début de l’année. Transmise par le moustique « aedes aegypti », cette maladie virale se caractérise par de fortes fièvres, des maux de tête et des douleurs articulaires. Elle peut également devenir hémorragique et se révèle alors parfois mortelle.

Pour tenter de contrer la prolifération de la maladie, le ministère de la Santé brésilien a donc décidé de s’attaquer au vecteur de la maladie, à savoir ce fameux moustique. Il a donc décidé de produire en grande quantité des moustiques mâles, génétiquement modifiés. Une fois lâchés dans la nature, en quantité deux fois supérieure à celle des moustiques non transgéniques, ces « aedes aegypti » GM iront copuler avec les femelles mais leur progéniture sera programmée pour ne pas atteindre l’âge adulte.

Une usine inaugurée samedi dans l’Etat de Bahia, au nord-est du pays, devrait produire près de 4 millions d’insectes par semaine. Testée dans deux communes proches de Bahia, la technique aurait déjà permis de réduire de 90% la population de moustiques en six mois.

 

source : www.enviro2b.com

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Des chercheurs bresiliens testent avec succes un vaccin contre la bilharziose

Une équipe de chercheurs brésiliens a annoncé avoir testé avec succès le premier vaccin contre la bilharziose, une maladie parasitaire qui afflige plus de 200 millions de personnes dans le monde.

« C’est une avancée médicale sans précédent, fruit de 30 ans de travaux scientifiques« , a déclaré mardi à l’AFP le docteur Tania Araujo-Jorge, directrice de l’Institut Oswaldo Cruz de Rio de Janeiro.

 « Nous devrions être en mesure dans les trois ans de distribuer le premier vaccin antiparasitaire, et contribuer ainsi à l’éradication de la bilharziose, un mal qui frappe les plus démunis, vivant dans des conditions insalubres« , a-t-elle expliqué.

Le vaccin contre les parasites – les larves de la bilharzie, un petit ver trématode hébergé par des mollusques d’eau douce – qui affligent également le bétail, a été développé à partir de la reconstruction d’une protéine dans un ver.

Le vaccin a été testé avec succès sur des humains, mais des essais supplémentaires sont nécessaires dans les régions les plus touchées, l’Afrique et l’Amérique latine.

Le parasite qui se trouve dans l’eau pénètre à travers le derme, et les enfants y sont particulièrement vulnérables parce qu’ils se baignent souvent dans les eaux contaminées des rivières.

Le Brésil compte 2,5 millions de cas de bilharziose, qui se signale d’abord par une éruption cutanée avec des démangeaisons, suivie de fièvre, toux, douleurs musculaires et abdominales, diarrhée et dermatite.

Au bout de plusieurs années, si la maladie n’est pas décelée et traitée, les organes internes – foie, vessie, intestin, poumons et vaisseaux sanguins – peuvent être durement touchés et dans de rares cas, la morts’en suivre.

« Si le taux de mortalité est bas, la bilharziose conduit à des incapacités de travail qui aggrave la pauvreté et la reproduit« , a souligné le Dr Araujo-Jorge.

 

(source AFP)

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