Le Bresil, une destination record en matiere d’IDE

Le Brésil compte un nombre record de projets d’investissements directs étrangers (IDE) en 2011, selon une enquête du cabinet d’audit Ernst & Young sur l’attractivité du Brésil. Ce pays se classe comme la deuxième destination mondiale la plus populaire en termes de valeur (multipliée par 3 depuis 2007 passant de 19 à 63 milliards de dollars) et la cinquième en termes de nombre de projets (multiplié par 3, passant de 165 en 2007 à 507 en 2011).

« Une économie stable, un marché domestique en plein essor et d’énormes réserves de ressources naturelles inexploitées ont conduit les investisseurs à s’intéresser de plus en plus au Brésil, malgré les défis à relever », souligne l’enquête.

Le pays a été jugé comme étant le lieu le plus attractif pour les IDE en Amérique latine pour 78 % des répondants. Et 83 % estiment que son attractivité va augmenter d’ici les trois prochaines années, contre 38 % pour l’Europe sur la même période.

En outre, « l‘organisation de la Coupe du monde de football en 2014 et des Jeux Olympiques en 2016 va contribuer au développement des infrastructures et catalyser encore plus d’investissements », indique Stéphane Baller, associé Ernst & Young et co-auteur de cette étude.

Premier investisseur : les Etats-Unis

Les Etats-Unis continuent d’être le plus gros investisseur au Brésil en nombre de projets et en valeur. Cela s’explique par la proximité géographique et la mise en œuvre d’accords commerciaux entre les deux Etats. En deuxième place arrive le Royaume-Uni, qui était encore 5ème en 2010. Vient ensuite l’Espagne, suivie de l’Allemagne en 4ème position.

Avec une hausse de 70 % de projets d’investissement depuis 2010, la Chine se positionne en cinquième place en termes de valeur. « Le récent boom du marché brésilien de la consommation a conduit à l’augmentation des investissement des PME chinoise dans le secteur manufacturier. A l’avenir, leurs investissements devraient aussi porter sur les technologies, la logistique et les infrastructures. « Le Brésil est une destination attractive pour les entreprises chinoise grâce à ses importantes ressources naturelles en pétrole, gaz et minéraux ».

Les deux premiers secteurs d’investissement en 2011 ont été les TIC (105 projets) et le secteur manufacturier (94 projets), suivis des services commerciaux et de la vente et des produits de consommation. Ce dernier étant dû à l’amélioration du pouvoir d’achat de la classe moyenne brésilienne. Le dynamisme de la demande et la facilité de crédit ont aussi permis des investissements élevés dans le secteur automobile, pour en faire le plus grand marché du continent latino américain et le 4ème mondial.

Des défis à relever

Néanmoins, le chiffre des IDE au Brésil pour le premier trimestre de 2012 a diminué de façon significative avec seulement 5 milliards de dollars investis (contre 23 milliards de dollars au premier trimestre 2011). De même, le nombre de projets est en baisse de 19 % sur la même période.

Bien que le secteur du pétrole et du gaz présente encore un énorme potentiel, le pays doit se diversifier pour assurer son développement et limiter l’impact lié à la volatilité inhérente aux marchés des produits de base mondiaux, assure Ernst & Young.

Parallèlement, d’autres facteurs, cités par les dirigeants interrogés, permettraient d’améliorer l’attractivité du Brésil : l’investissement dans les grandes infrastructures et des projets urbains (citée par 29 % des répondants), la réduction de la corruption (24 %), une amélioration de la sécurité urbaine (23 %) et un système fiscal plus transparent (17 %).

 

Source : lemoci.com

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Le Bresil vous ouvre ses portes

Une classe moyenne qui émerge, des investissements massifs dans les infrastructures, une politique industrielle volontariste, des efforts en R&D et des événements sportifs qui vont dynamiser l’économie. Le géant de l’Amérique latine offre des opportunités réelles pour les entreprises françaises à condition qu’elles investissent et s’adaptent à un environnement des affaires complexe. Le Moci vous explique comment avec ce premier « guide business » consacré au Brésil. Au sommaire de ce numéro : un aperçu de cet immense marché à conquérir, des informations sur le partenariat entre la France et le Brésil. Mais aussi du vécu d’entreprises qui ont tenté leur chance et ne le regrette pas, malgré les obstacles. Et les indispensables à connaître : secteurs porteurs, réglementation, dispositif d’aide à l’innovation. Et tous les contacts utiles pour mieux vous y retrouver.

A consulter en ligne : http://www.lemoci.com/0122-799-guide-business-bresil-2012.html

 

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« Le Bresil a un potentiel immense »

Casino est devenu, vendredi 22 juin 2012, l’actionnaire de contrôle du premier distributeur brésilien, Grupo Pão de Açúcar (GPA), transformant profondément la taille et le profil du groupe français. Son PDG, Jean-Charles Naouri, explique la stratégie de développement qu’il a menée depuis vingt ans.

Aujourd’hui, le choix d’investir au Brésil, au regard du dynamisme de son économie, paraît évident. Est-ce que vous étiez convaincu dès le départ de la pertinence de ce choix ?

C’est l’aboutissement d’une longue démarche. (…) Dès 1999, on pressentait qu’il était en phase de décollage. Il s’agissait d’un pari entrepreneurial et industriel. Nous ne nous sommes pas trompés. Le Brésil a encore un potentiel immense. Sous la présidence de Lula et celle de Dilma Rousseff, plusieurs dizaines de millions de ménages, parmi les plus pauvres, ont accédé à la consommation. Grâce à cette transformation économique et sociale, encore en cours, le secteur de la distribution a connu une très forte croissance.

La prise de GPA va-t-elle changer l’organisation de Casino, qui devient désormais un groupe majoritairement présent au Brésil ?

Notre siège social restera à Saint-Etienne où le groupe puise ses racines. Cela n’empêche pas Casino d’être un groupe international, avec une gestion très décentralisée. Chaque pays dispose d’une équipe locale, dirigée localement. Que ce soit en Thaïlande, en Colombie, au Vietnam ou au Brésil, Casino intervient en tant que support, en tant qu’aide, mais laisse une vraie autonomie à ses entreprises implantées localement.

Il n’y aura pas de changement de direction à la tête de GPA ?

Nous respectons et avons toute confiance dans le management actuel de GPA, dirigé par Enéas Pestana. Nous lui avons dit que nous souhaitions qu’il reste.

 

(source : LeMonde.fr)

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Legrand: formation d’une co-entreprise au Bresil.

Legrand fait part ce matin de la conclusion d’un accord comprenant la création d’une co-entreprise avec Daneva, présenté comme le leader brésilien des produits de connexion.

Dans le détail, le spécialiste français des équipements électriques basse tension détiendra 51% de la société commune, ainsi qu’une option de prise de contrôle des 49% aux mains de Daneva à partir d’avril 2014.

Basée à Sao Paulo, Daneva emploie 500 personnes et a réalisé l’an dernier des ventes de 28 millions d’euros environ.

‘L’arrivée de Daneva, leader incontesté du marché brésilien des produits de connexion (rallonges, multiprises, adaptateurs, etc) vient idéalement compléter l’offre et les très belles positions de Legrand au Brésil où le groupe est d’ores et déjà numéro 1 en appareillage, en portiers, en disjoncteurs divisionnaires, en armoires industrielles et en UPS’, c’est-à-dire en Uninterruptible Power Supply, ou ‘Alimentation statique sans interruption’ (onduleur), indique le groupe.

Legrand indique enfin qu’à ce stade, 38% de son chiffre d’affaires en base annuelle est réalisé dans les nouvelles économies.

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Innover au Bresil : Francais profitez-en !

LE CERCLE. Pour devenir une puissance économique mondiale, un pays émergent doit pouvoir compter sur une forte croissance soutenue par d’importantes matières premières, par un développement conséquent de sa population et dit s’accompagner d’un haut potentiel d’exportation.

Même si le Brésil remplit facilement certaines conditions, l’enjeu est maintenant de créer plus de valeur ajoutée sur sa production et ses produits afin de pouvoir s’ouvrir aux marchés régionaux et internationaux. Le Brésil l’a bien compris et consacre depuis quelques années, une part de plus en plus importante de son budget au développement de l’innovation, condition sine qua non pour développer et conforter sa place au sein des grandes nations économiques de ce monde. D’ailleurs, dans certains domaines comme les biocarburants, il est déjà parvenu à se hisser parmi les acteurs de référence en R&D au niveau mondial.

Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement a mis en place un certain nombre de mesures incitatives à l’innovation dont la Lei do Bem, dispositif fiscal qui s’inspire directement du système de Crédit d’Impôt Recherche (CIR) français.

Différentes avec le CIR : toutes les sociétés industrielles et de services au Brésil peuvent a priori profiter de la Lei do Bem puisqu’il n’y a pas d’obligation d’innover au-delà de l’état de l’art mondial : il suffit d’investir dans des processus de production ou de création/amélioration de produit/service pour avoir accès au dispositif. Ceci signifie : assiettes de calcul beaucoup plus large et intéressantes que sur le CIR.

Autre différence, le dispositif brésilien ne permet ni prorogation ni remboursement. Il faut donc être imposable dans l’année pour pouvoir en bénéficier. En revanche, la Lei do Bem peut annuler complètement l’IS d’une entreprise, et dans un pays ultra fiscalisé comme le Brésil, c’est un argument de poids.

Attention, la Lei do Bem, tout comme en France, est un crédit d’impôt déclaratif qui nécessite de pouvoir produire à l’administration fiscale un dossier technique en cas de contrôle.

Pour les entreprises françaises rodées à l’exercice du CIR et installée au Brésil, la Lei do Bem est un dispositif avantageux et plus facile à appréhender que pour les Américains ou les Asiatiques. Ce gain direct d’impôt peut être aisément réinvesti dans l’innovation locale ou permettre une baisse du prix de vente, et ainsi conférer à l’entreprise bénéficiaire un avantage compétitif non négligeable.

Pour une fois que nous sommes copiés et que cela nous confère un avantage concurrentiel, profitons-en.

 

(source : Les Echos)

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