Eau chaude ecolo pour pas cher


Voici ce qu’on peut voir sur un grand nombre de maisons au Brésil. Il s’agit d’un système ingénieux de chauffe-eau solaire à bas coût. Il faut savoir que pour la douche, la plupart des familles à revenus faibles ou moyens, au Brésil, utilisent un chauffe-eau électrique composé d’un système directement couplé dans la pomme de douche. Le pommeau de douche comporte un interrupteur été/hiver. Chaque maison possède son château d’eau, sur le toit, nécessaire pour maintenir une pression suffisante pour la distribution d’eau dans toute la maison. En été, l’eau est simplement chauffée par le soleil (on se douche en fait à l’eau tiède, pour ne pas dire froide), en hiver, l’eau chauffe en passant dans la résistance électrique du pommeau de douche, mais cela augmente vite la facture d’électricité.

Le CESBM (chauffe eau solaire bon marché) a donc été inventé, par l’ONG Sociedade do Sol. Sa technologie est adaptée aux climats tropicaux. Les capteurs sont en plastique, sans isolation et sans vitre, pour éviter d’atteindre une température trop élevée, la tuyauterie est en pvc, chacun peut le bricoler et l’installer facilement, pour un coût total d’environ 75€, comprenant tout le matériel et le réservoir d’eau.

Depuis 2008, le gouvernement subventionne l’installation de ces douches « flex », fonctionnant à l’électricité et à l’énergie solaire. 2,6 millions de foyers devraient être équipés d’ici 2014, permettant d’économiser 40% de la consommation électrique mensuelle, soit 1’200 GWh/an, ou l’équivalent de ce que qu’utilise annuellement une ville de 5 millions d’habitants. Cela permettra aussi de réduire de 220’000 tonnes la quantité de CO2 rejetée chaque année dans l’atmosphère, ce qui correspond aux  émissions de gaz d’échappement de l’ensemble du parc automobile de Brasilia.

Suite/Commentaire

 

Des stades ‘verts’ pour la Coupe du monde 2014

Alors que se déroule cette semaine Rio+20, la Conférence de l’ONU, le Comité organisateur local (COL) de la Coupe du monde de football prévue pour 2014 au Brésil a présenté son plan d’action, « durable » et respectueux de l’environnement.

Le mondial de football 2014 sera « durable ». A l’occasion de la Conférence de l’ONU, Rio+20 qui se tient cette semaine, le Comité organisateur local (COL) de la Coupe du monde de football 2014 qui se déroulera au Brésil a d’ores et déjà présenté son futur plan d’action. « L’objectif principal est de faire un événement qui utilise toutes les ressources avec intelligence, en créant l’équilibre entre aspect économique, développement social et protection de l’environnement » explique Federico Addiechi, directeur de responsabilité sociale de la FIFA, dans des propos recueillis par l’AFP.

Ainsi, le COL prévoit déjà la mise en place d’infrastructures spéciales aux normes écologiques. Luis Fernandes, nouveau représentant du gouvernement dans le Comité développe : « Les solutions technologiques pour assurer la durabilité incluent le recyclage des matériaux de construction dans des travaux publics, l’utilisation de l’eau de pluie pour les réservoirs et pour arroser les pelouses, l’énergie solaire et autres sources d’énergie renouvelable pour l’éclairage ». Mais ceci ne sera qu’un début pour le monde du football puisque l’initiative des stades « verts » a également été exigée par la FIFA pour les prochains mondiaux de 2018 et 2022 qui se tiendront respectivement en Russie et au Qatar.

Au Brésil, treize milliards de dollars ont été investis seulement pour mettre en place ce type d’infrastructures. Il faut dire que le calendrier des évènements sportifs est chargé pour le pays qui accueillera successivement la Coupe des confédérations, le Mondial de foot en 2014 et les jeux Olympiques en 2016. Pour financer la construction des grandes structures prévues, la Banque de développement économique et sociale (BNDES) a néanmoins exigé un certificat écologique.

 

Source : maxisciences.com

Suite/Commentaire

 

Sommet de Rio: trois jours pour la planete

Ce jeudi 21 juin 2012 et pour trois jours, la ville de Rio de Janeiro, au Brésil, accueille le sommet sur le développement durable, vingt ans après le sommet de la Terre dans la même ville (1992). Cette grand-messe environnementale s’annonce déjà décevante. Le projet de déclaration sur lequel se sont entendus les négociateurs des 190 pays est jugé trop faible par les organisations non gouvernementales. Et manquent à Rio quelques responsables politiques de poids comme Barack Obama ou Vladimir Poutine.

 

Source RFI

Suite/Commentaire

 

Shell renonce a acheter de la canne a sucre en territoire indigene

Une compagnie d’agrocarburants, filiale du géant pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell au Brésil, a renoncé à acquérir de la canne à sucre cultivée sur une terre confisquée à des Indiens Guarani, annoncé mercredi Survival International.

Créée en 2010 par Shell et le géant brésilien Cosan pour produire des agrocarburants à base de canne à sucre, la compagnie Raizen a récemment signé un accord avec la Funai, le département des affaires indigènes du gouvernement, dans lequel elle s’engage à ne plus acquérir, à partir du 25 novembre 2012, de canne à sucre en provenance du territoire guarani de l’Etat du Mato Grosso do Sul (centre-ouest), précise Survival.

Cet accord a été publié dans le Journal Officiel, a confirmé à l’AFP le service de presse de Raizen.

La communauté de Valdelice Veron, dans le Mato Grosso do sul, est directement affectée. Raizen, qui a reconnu les problèmes auxquels les Guarani sont confrontés et a promis de réaliser un programme d’investissement social axé sur la population indigène, a déclaré à Survival : Nous voulons faire de notre retrait un bon exemple à suivre pour les autres compagnies. Nous nous engageons à respecter tout territoire indigène reconnu par le ministère de la Justice.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré mercredi que la décision de Raizen était une excellente nouvelle pour les Guarani qui ont été dépossédés de leurs terres et laissés à l’agonie au bord des routes pour faire place à la production de canne à sucre.

Selon lui, les autres compagnies doivent suivre l’exemple de Raizen et cesser de financer la confiscation des territoires indigènes. Il est temps que le monde prenne conscience que les agrocarburants brésiliens sont tachés du sang des Indiens.

Les Guarani ont accueilli la nouvelle avec satisfaction car ils racontent que leurs rivières ont été polluées par les pesticides utilisés dans les plantations de canne à sucre.

Nous allons à nouveau pouvoir boire l’eau de notre territoire. Nous allons enfin pouvoir revivre, ont-ils dit, selon Survival.

Après avoir été expulsés de leurs terres, nombre d’entre eux vivent dans des conditions désastreuses dans des réserves surpeuplées ou de misérables campements au bord des routes.

(©AFP / 13 juin 2012 17h24)

Suite/Commentaire