Voyage a Natal, mars 2012 (4/7)

09 mars 2012 :

Principale activité des vacances : tester tous les restaurants et bars de plage des environs.

Ici, sur la plage de Zumbi. Vacances trèèès fatigantes…

Au menu, le plus souvent : poissons ou crevettes ou même langoustes, grillés, accompagnés de salade fraiche, tomates, oignons, riz et macaxeira (manioc) servi en poudre, cuit à l’eau, ou – le must – préparé comme des pommes de terre frites. Sans oublier les incontournables « feijao » (haricots rouges)

Le tout arrosé de « Uma cerveja bem geladinha ! » (Une bière bien fraîche !). La bière (en bouteille) au Brésil, dans les bars et restaurants, est toujours servie entourée d’une protection genre « thermos » pour la conserver fraîche.

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Voyage a Natal, mars 2012 (3/7)

09 mars 2012 :

On profite de nos quelques jours de vacances pour découvrir les environs. Aujourd’hui c’est sortie à la barrière de corail, à Maracajau. Malheureusement le temps est maussade (il pleut) et comme on a réservé le bateau la veille, impossible de renoncer. Malgré la pluie, l’eau reste assez claire et les poissons multicolores sont au rendez-vous, pour environ une heure de snorkeling.

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Des moustiques genetiquement modifies pour lutter contre la dengue

Au Brésil, la dengue, maladie virale transmise par le moustique tigre, a touché près d’un demi-million de personnes depuis le début de l’année. Face à cette situation, le ministère de la Santé brésilien a décidé de produire à grande échelle des moustiques génétiquement modifiés afin de combattre le vecteur de la maladie.

La dengue a déjà frappé plus d’un demi-million de personnes au Brésil depuis le début de l’année. Transmise par le moustique « aedes aegypti », cette maladie virale se caractérise par de fortes fièvres, des maux de tête et des douleurs articulaires. Elle peut également devenir hémorragique et se révèle alors parfois mortelle.

Pour tenter de contrer la prolifération de la maladie, le ministère de la Santé brésilien a donc décidé de s’attaquer au vecteur de la maladie, à savoir ce fameux moustique. Il a donc décidé de produire en grande quantité des moustiques mâles, génétiquement modifiés. Une fois lâchés dans la nature, en quantité deux fois supérieure à celle des moustiques non transgéniques, ces « aedes aegypti » GM iront copuler avec les femelles mais leur progéniture sera programmée pour ne pas atteindre l’âge adulte.

Une usine inaugurée samedi dans l’Etat de Bahia, au nord-est du pays, devrait produire près de 4 millions d’insectes par semaine. Testée dans deux communes proches de Bahia, la technique aurait déjà permis de réduire de 90% la population de moustiques en six mois.

 

source : www.enviro2b.com

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« Le Bresil a un potentiel immense »

Casino est devenu, vendredi 22 juin 2012, l’actionnaire de contrôle du premier distributeur brésilien, Grupo Pão de Açúcar (GPA), transformant profondément la taille et le profil du groupe français. Son PDG, Jean-Charles Naouri, explique la stratégie de développement qu’il a menée depuis vingt ans.

Aujourd’hui, le choix d’investir au Brésil, au regard du dynamisme de son économie, paraît évident. Est-ce que vous étiez convaincu dès le départ de la pertinence de ce choix ?

C’est l’aboutissement d’une longue démarche. (…) Dès 1999, on pressentait qu’il était en phase de décollage. Il s’agissait d’un pari entrepreneurial et industriel. Nous ne nous sommes pas trompés. Le Brésil a encore un potentiel immense. Sous la présidence de Lula et celle de Dilma Rousseff, plusieurs dizaines de millions de ménages, parmi les plus pauvres, ont accédé à la consommation. Grâce à cette transformation économique et sociale, encore en cours, le secteur de la distribution a connu une très forte croissance.

La prise de GPA va-t-elle changer l’organisation de Casino, qui devient désormais un groupe majoritairement présent au Brésil ?

Notre siège social restera à Saint-Etienne où le groupe puise ses racines. Cela n’empêche pas Casino d’être un groupe international, avec une gestion très décentralisée. Chaque pays dispose d’une équipe locale, dirigée localement. Que ce soit en Thaïlande, en Colombie, au Vietnam ou au Brésil, Casino intervient en tant que support, en tant qu’aide, mais laisse une vraie autonomie à ses entreprises implantées localement.

Il n’y aura pas de changement de direction à la tête de GPA ?

Nous respectons et avons toute confiance dans le management actuel de GPA, dirigé par Enéas Pestana. Nous lui avons dit que nous souhaitions qu’il reste.

 

(source : LeMonde.fr)

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Accord de credit entre la Chine et le Bresil

Il porte sur 30 milliards de dollars et renforce le poids de Pékin au sein des pays émergents des Brics.

La Chine et le Brésil vont signer cette semaine un accord sur une ligne de crédit réciproque (swap) de 30 milliards de dollars que chaque État pourra utiliser pour ses réserves ou pour le commerce bilatéral.

«Il s’agit d’une mesure qui renforce la situation financière des deux pays, comme si nous avions une réserve additionnelle de moyens à un moment où l’économie mondiale est tendue», a expliqué le ministre brésilien des Finances, Guido Mantega. Et de faire remarquer que la Chine est d’ores et déjà le principal partenaire du Brésil, avec des échanges qui ont totalisé 77 milliards de dollars l’an dernier.

Mais l’opération préfigure surtout la mise en route du fonds commun que les pays émergents des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) souhaitent mettre un jour en place. Lors de leur dernier sommet, en mars 2012 à New Delhi, ils ont appelé ouvertement à la création d’une banque d’investissement dès à présent surnommée «South-South Bank», destinée à renforcer leurs relations.

Ces pays, qui pèsent 20 % de la croissance mondiale et 40 % de la population de la planète, ont vu leurs échanges bondir de 28 % entre 2010 et 2011, à 230 milliards de dollars. Selon l’Organisation des nations unies (ONU), leur part du commerce mondial est passée dans le même temps de 13,7 % à 15 %. Disposer d’une banque «serait un outil financier très puissant pour améliorer les possibilités commerciales et peut-être une étape majeure pour soutenir l’Union européenne dans ses efforts pour surmonter la crise financière», plaidait le ministre brésilien du Commerce, Fernando Pimentel. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’elle serait d’abord un levier pour contourner la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).

Les banques centrales des Brics ont passé un accord pour utiliser davantage leurs propres devises et moins dépendre du sacro-saint dollar américain ou de l’euro. Réduire leur demande de devises étrangères, c’est diminuer le coût des échanges, notent ces pays. C’est également le moyen de peser davantage sur la scène internationale.
Droit de vote accru

La Chine va connaître cette année une croissance de son PIB (produit intérieur brut) de l’ordre de 7,5 %, l’Inde d’environ 6,9 %, et le Brésil d’au moins 4 %. Et Pékin ne cesse d’augmenter ses prêts en yuans au pays émergents sans cacher son objectif: il veut que sa monnaie représente d’ici à 2030-2040, 20 % du commerce mondial, contre 8 % aujourd’hui.

Loin d’y être hostiles les Brics l’encouragent qui, comme l’Afrique du Sud, pensent «qu’utiliser la monnaie chinoise profitera largement à l’économie». Et, en attendant, ils poussent leur avantage comme ils viennent de le faire au G20 de Los Cabos au Mexique.

Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ont accepté de renforcer leur contribution financière au Fonds monétaire international pour atteindre un total de 456 milliards de dollars. Mais, pour la première fois, ils ont fixé leurs conditions. Il faudra que le FMI soit à court d’argent. Et ce dernier devra mettre en œuvre la réforme accroissant le droit de vote des pays émergents.

(source : Le Figaro)

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